Au-delà du temps

Spectacle crée en 2008 au Théâtre du Lierre
(60mn - 6 danseurs)

Le présent est un passé à venir, le passé un avenir déjà consumé et l’avenir un présent qui nous attend à bras ouverts. Cette soirée, brodée autour de l’intime et du temps, présente un éventail de chorégraphies créées entre 1985 et 2008, et tente de jeter un pont, non pas entre hier et aujourd’hui, mais au-delà du temps. Une machine chorégraphique à remonter le temps, une soirée pleine de surprises pour explorer le parcours artistique de deux chorégraphes qui ont su rester authentiques et à l’écart des formules toutes faites. Que reste-t-il d’un travail de recherche au style résolument personnel, mais en constante évolution au cours de deux décennies ?

“recherche : liebe” (extrait de “pédaços” - 1985)
Les paroles que l’on aurait voulu trouver et qui ne venaient point.
Puis celles que l’on voudrait ne jamais avoir prononcées.
Musique : Naná Vasconcelos / Durée : 7’

“jour de fête et d’abandon” (extrait de “4’quarts” - 1994)
Deux scènes de cette création qui connut un vif succès au milieu des années 90. Une joyeuse synthèse d’humour et de poésie.
Musique : Chanterelle et Lanza del Vasto Choeur de L’Arche, Chico Buarque, Edu Lobo / Durée : 5’30

“quelques réflexions” (extrait de “pendant que j’y pense” - 1996)
Dans une bibliothèque, des personnages à la recherche d’une issue de ce huis clos qu’est la tête. Faut dire que leurs têtes donnent bien du mal à leurs pieds. Justement, que pourrait bien résulter de ce vieux conflit entre le corps et l’esprit, et comment réconcilier ces deux parties souvent opposées, pour rétablir un ensemble harmonieux?
Musique : Chico Buarque / Durée : 5’30

“pour meme, mon père” (extrait de “histoires courtes en plusieurs cris ” - 1999)
Un moment de passage dans le mouvement de la vie. Un pont de cris où les gens qui nous entourent nous prennent par la main et nous permettent d’atteindre l’autre rive. Un silence plus éloquent que tous les mots.
Un moment d’émotion pure où le corps et l’âme ne font plus qu’un.
Musique : Taraf Ionel Budisteanu / Durée : 4’

“en 4 temps 4 mouvements ” (extrait de “les clefs furtives de ma mémoire”, “que reste-t-il de nos amours ?” et “talvez sonar…” - 1998/2005/2003)
Variations autour de l’amour, à travers quatre chorégraphies phares de la compagnies.
Musique : L’Attirail, Arthur H, L’Orquestre de Contrebasse, Heitor Villa Lobos / Durée : 17’

“cérémonie de l’adieu” (extrait de "aller-retour simple”– 2000)
J’adore ce pays qui est le vôtre. Je dis bien le vôtre, car je ne suis pas d’ici et ne fais que passer. C’est peut-être pour ça que je l’aime tant. Je viens d’ailleurs, de cet ailleurs dont vous rêvez probablement, et je m’en irai vers un autre ailleurs qui rêve de moi.
Musique : Gilles Apap / Durée : 3’15